Vieillesse
Les souvenirs se dispersent
Au gré des ans, au gré des vents
Quelques plaisirs qui me restent
Mais il s’étend tant de temps…
La peur grandit un nœud au ventre,
D’être oubliée, d’être ignorée.
Pris de folie, le corps tremble,
D’être quittée, temps compté…
Je voudrais abolir le temps
Et sa douce caresse sur mon visage.
M’aimeras-tu autant,
Même s’il laisse trace de son passage ?
J’oublie pourtant ma déchéance,
Quand dans tes yeux, je suis aimée
Et je le sens, la mort m’attend,
Mais je ne veux rien changer.
Je voudrais abolir le temps
Et sa douce caresse sur mon visage.
M’aimeras-tu autant,
Même s’il laisse trace de son passage ?
Futilité du temps qui passe,
Plus il m’entraîne, plus je me lasse…
Je voudrais abolir le temps
Et sa douce caresse sur mon visage.
M’aimeras-tu autant,
Même s’il laisse trace de son passage ?
Sophie Herrault 24/01/2000 – Chanson extrait de l’album « Des mots » – Musique Franck Fichepain
Poésie présentée au salon du livre de Châteaubriant 2023, dans le cadre du partenariat Auteur / Plasticien, pour illustrer les tableaux intitulés « L’âge d’or » de Patricia Profault
Audio